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Lerafredead !!
10 avril 2006

Boat

 

Impossible de se coiffer sur ce bateau. Le miroir bouge, tangue, et avec la tempête qui nous attend, rien ne risque de s'arranger. Et puis a quoi bon se coiffer si c'est pour reprendre quelque seau d'eau salée, épaisse a la figure des que je pointrait le nez dehors prendre mon quart. Décu, résignée, je m'allonge sur ma couchette encore en bazar de mon réveil difficile et repense a ma nuit...Quel drole de reve. Un chant fluide, peut etre une sirene me sis je dit, mais non, elle ne chante pas dans les reves. Une voix de femme, c'est certain, mais qui. Et cette forme au loin, majestueuse, sombre et pourtant resplendissante, terrifiante et si attirante. Et toujours ce chant...Pas de doute, ce reve cache quelque chose... Quelle heure est t'il. Je sort voir le soleil, et, chanceux, l'apercoit a l'horizon...Bientôt neuf heures...Mon quart approche et pourant, le sommeil m'élance, et ma curiosité vis-à-vis de ce rêve l'emporte...Je m'étend sur la mince couverture et me laisse bercer par les flots. Bientôt, le sommeil m'emportera.
Je marche sur l'eau, ce n'est pas normal... A peine cette pensée jallis dans mon esprit que je coule a pic. Prenant pon courage a deux main, je me laissse faire et fait jaillir une lumiere bleutée de mes mains...Ce coup si, je ne me demande meme pas comment, je veut au moins savoir ou je vais, quite a ne pas revenir. Les abysse s'ouvrent sous moi, et par moment j'apercoit un éclair blanc passer dans mon faisceau, brillant comme un soleil durant un temps infime qui me parait pourtant une eternité. Sur le qui-vive et vif comme l'éclair, j'attrappe la lumiere a son sixieme passage. Je sens un corps long dans mon poing, et l'ouvre a moitié pour observer la chose...
C'est une petite femme, fine et drolement jolie, comme celle que mon oncle allait toujours voir quand il passait chez nous. « Il faut profiter de la grande ville » qu'il disaient. Non, elle est encore plus jolie que celles de mon oncle. Elle est parfaite, nue, lumineuse de toute part sauf de ses yeux noir profond. Son regard croise le mien et surpris, je lache un « Oh » de stupeur. Mais le son est étoufée par l'eau salée qui rentre dans la bouche, la gorge, les poumon. Je relache la créature qui s'en va en riant pendant que moi, je me noie.
Je me reveille trempé, tombé de ma couchette sur le sol inondé, pour me retrouver face a face avec mon oncle, un seau vide a la main.
« Tiens gamin, ca t'apprendra a plus rater ton quart ! » Me beugle le barbu enivré...
Je me releve, un peu étourdi, boucle ma ceinture d'outil a ma taille et sort. La tempete fait rage, et le seau d'eau de ce matin n'etait que le premimer d'une longue serie...

Maudite sorciere des mers, aussi petite soit tu
Je t'attraperai un jour comme chaque fois je t'ai eu.
Mais tu ne m'echapera pas cette fois, car je t'aurais vêtue
Des chaines et de gros fers, aussi petite soit tu.

Maudite sorciere des mers, donne moi ton pouvoir
Celui de controler au c½ur et au vouloir
Car la tristesse me ronge, loin de mon aimée
Et sur les lointaine mers je dois me retirer

Maudite sorciere des mers, tu est ma preferée.

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